J'ai également ménagé une arrivée d'eau ainsi qu'un trop plein, à l'opposé.
L'arrivée d'eau ressemble à une petite cascade et, comme je ne la trouve pas très esthétique, il est prévu qu'elle soit cachée cet été par une passerelle en bois. Mais elle est très utile.
En effet, la partie supérieure du terrain est en pente, adossée à une colline. Avant la création du bassin, notre cave était régulièrement inondée par les nombreuses sources situées au-dessus de notre pré, ainsi que par les eaux de ruissellement descendant de la colline en cas de pluies.
Lors de la création du bassin, nous avons donc installé des canalisations enterrées récupérant l'eau de la colline grâce à un un fossé ceinturant une partie du terain, l'eau s'infiltrant dans la cave grâce à une pompe de relevage et enfin l'eau des gouttières. Le tout arrive, de manière bien sûr irrégulière, par la cascade d'arrivée dans le bassin, ce qui permet (en partie) de l'alimenter. Nous avons la chance que la colline soit sauvage, et donc les eaux non polluées par une activité agricole, ce qui nous permet d'utiliser cette eau en toute sérénité.
Le trop-plein,
quant à
lui, est une simple partie plus basse dans le rebord du bassin permettant à l'eau en
surplus de s'écouler jusqu'au fossé situé à quelques mètres, légèrement en
contrebas. L'eau a naturellement trouvé son chemin entre trop-plein et fossé, et forme
un ruisseau temporaire à chaque pluie.
Reste que le rebord en béton est encore visible (le bassin a à peine un an). Mais je sais par expérience qu'en quelques années mousses et plantes le cacheront sans problème.